
Je viens de me réveiller, il est deux heures du matin, je suis dans mon lit en pyjama, Kévin à mes côtés, j'ai dû m'endormir dans ses bras sur la terrasse. Je me colle à lui, posant ma tête au plus près de son c½ur, son c½ur qui bat fort, il doit rêver, et l'idée qu'il soit en train de rêver me fait sourire : lorsque l'on rêve c'est que la réalité que l'on retranscrit en l'améliorant. Je l'enlace de mon bras gauche, attrapant sa taille à mon extrémité, ma tête repose toujours sur son c½ur, les battements de celui son la plus belle mélodie que mes oreilles aient connues. C'est un rythme régulier dont je ne me lasse pas, je me resserre contre lui, mes craintes sont toujours là, je le serre contre moi comme si cela aller l'empêcher de partir dans l'immédiat, lorsque j'ai peur, j'ai toujours cette fâcheuse habitude d'avoir une à deux larmes couler, celles-ci viennent s'écraser sur son torse, et coulent lentement jusqu'à s'écraser légèrement plus bas que nombril. Mes yeux se ferment, je cherche du réconfort auprès de sa personne, je cherche du réconfort auprès de la chaleur de son corps. Le rythme de sa respiration accompagné de celui de son c½ur, est pour moi la plus belle berceuse jamais écouté. Une berceuse efficace, m'endormant instantanément en me faisant oublier mes craintes les plus présentes.
Un vent léger effleure ma peau, un vent semblant à une caresse, j'ouvre mes yeux lentement, profitant de cette sensation si agréable. Je vois Kévin, relevé sur un bras, qui me caresse le visage ainsi que l'avant de mes bras. Je referme les yeux tant le bonheur est total, je me colle un peu plus à lui ce qui lui tire un petit rire discret, il se baisse pour m'embrasser sur le front, je plisse les yeux tant ce contact me plait, n'importe quel contact avec lui me rend heureuse, infime soit-il. Je me redresse un peu et l'embrasse du bout des lèvres. Il me regarde toujours en souriant, un sourire qui ne semble pas vouloir quitter son visage.
« - Pourquoi tu souris comme ça ???
- Parce que tu es belle... Et que je t'aime...
- Je... euh... »
Ca y'est, je suis à nouveau embarrassée, mes joues deviennent rouges, je le sens à la chaleur qu'elles me procurent. Je me cache dans ses bras pour qu'il ne remarque pas ma gêne, chose qui le fait encore rire discrètement. Je le serre dans mes bras, au point que je le fais basculer pour qu'il se retrouve sur moi, c'est en posant mes mains derrière sa nuque que je l'attire pour l'embrasser de manière fougueuse, il répond à mon baiser dès l'instant où nos lèvres se sont effleurées. Je monte à mon tour sur lui, ne détachant plus mes lèvres des siennes, mes mains parcours son torse, sa nuque, chaque parcelle de son corps doit être exploré par mon touché, chaque parcelle de son corps doit devenir mienne. Il se détache de mes lèvres un instant le temps de me regarder et de me dire quelques mots.
« - Que... dirais-tu... si je te proposais de passer la journée... à rester seul... ici... ?
- Je te dirai... que j'espérai que tu me proposes cela... dis-je en m'attaquant à nouveau à ses lèvres. »
Il reprend sa place au-dessus de moi, m'enlevant alors mon haut et me serrant contre lui pour que le contact soit total. Ce contact me procure une sensation intérieure inégalable. Son parfum embaume la pièce, faisant de moi un simple pantin consentant dirigé par une seule chose : l'amour. Mon corps contre le sien, les frissons que chaque moment me procure, l'amour exprimé d'une autre manière, toutes ses sensations ressenties en même temps, tout cela me plaît, et encore plus sachant que c'est lui qui réussit à créer tout ça en moi. Mes mains parcourent son dos, mon index parcoure la courbe de sa colonne vertébrale, entraînant chez lui un frisson ayant traversé tout son corps. Chaque seconde paraît durer une éternité, ce qui me procure une joie indéfinissable ; le temps lorsqu'il passe lentement, permet de savouré chaque instant présent. Une de mes mains passe dans ses cheveux, j'ai failli perdre un doigt, j'aime le contact de ceux-ci, j'aime le contact avec lui, en fait, contact ou non, je l'aime tout simplement.
La nuit, la journée, qu'importe, tant que le secret de ces moments est bien gardé.
Ellipse :
Je me réveille pour la deuxième fois de la journée, prenant le lit dans sa diagonale. Kévin n'est plus, là, du moins, j'entends l'eau couler dans la pièce d'à côté, il doit être en train de se laver. Je m'enroule dans les draps, sentant encore les effluves de nos sentiments. Son odeur est partout, une odeur me rendant folle, une odeur que je sens renifle à plein poumon, une odeur faisant de lui un personnage unique : c'est un personnage aussi unique dans mon c½ur. Il rentre torse nu habillé d'un jean et de ses baskets dans la chambre, les cheveux dégoulinant, j'ouvre la bouche et reste sans voix ; en quelque sorte, je gobe les mouches lorsque cette image s'offre à moi. Il s'assoit sur le lit dépose un baiser sur mes lèvres.
« -Coucou, toi, pas trop fatiguée ?
- Hmmm... Dois-je répondre sincèrement à cette question en me risquant à épancher ton égaux ou dois-je mentir pour éviter le pire ?? dis-je avec une pointe d'humour.
- Hmm... Soit sincère alors !
- Je me disais bien aussi ! Si tu veux tout savoir je suis crevée, et si je le pouvais, je dormirai encore quelques heures.
- Quand même, mon égaux te remercie de ta sincérité ! Mais si tu le veux tu peux encore dormir, je me ferais un plaisir de t'observer.
- Non... J'aimerai que... l'on parle...
- Ah... Je n'ai pas était si exceptionnel que ça apparemment, dit-il en rigolant.
- Tu es vraiment bête quand tu t'y mets... Mais j'aime ça... J'aimerai te parler de hier... Je voulais m'excuser... Je ne sais pas ce qui m'a pris...
- Tu m'as dit que tu avais peur, mais de quoi ??
- En fait... Euh... Eh bien...
La porte d'entrée vient de sonner, Kévin prend un tee-shirt traînant au pied du lit, je m'enroule dans la couette, et le suis de près. Il me prend dans ses bras pour me protéger du froid qui ne tardera pas à faire son entrée, et se décide à ouvrir la porte. Trois filles se trouvent face à nous, ce sont celles que l'on a rencontré hier, je me colle contre Kévin, me met sur la pointe des pieds pour être au plus près de son oreille. C'est alors que je lui chuchote :
« - Eh bien... De ça... »
Il me regarde comme gêné, les filles elles, me regardent d'un regard noir, elles ont dû comprendre que je n'étais pas qu'une simple « amie ». Je ne suis plus inquiète, maintenant, c'est la peur qui s'empare de moi. Je cours alors dans la chambre, laissant Kévin face à elles, mais pas pour longtemps, histoire de mettre un jean et un tee-shirt à Kévin étant légèrement trop grand pour moi. Je me dirige dans le salon, les filles sont sur la terrasse s'émerveillant de la vue, Kévin lui est resté à l'intérieur, m'attendant. Lorsque j'arrive il me prend dans ses bras et m'embrasse d'une manière rapide et efficace pour me faire oublier mes craintes.
« - Excuse moi, j'avais besoin de réconfort. J'adore mes fans, vraiment, mais quand elle s'immisce ainsi dans ma vie privée j'ai du mal à supporter.
- Tu comprends maintenant de quoi j'ai peur...
- Comprendre je le comprends, mais tu n'as aucune raison de t'inquiéter, cela fait onze ans que mon c½ur t'appartiens sans que tu le saches, ce n'est pas maintenant que je t'ai que je vais m'échapper pour une que je n'aimerai pas vraiment.
- Je l'espère...
- N'espère pas, et embrasse-moi...
- Pourquoi ça ?
- Déjà, parce que tu en meurs d'envie, de deux, parce qu'elles reviennent, j'ai besoin de soutiens, et de trois, parce que j'en meurs d'envie... »
Je m'accroche comme d'habitude à son cou, et l'embrasse, il se baisse, passant sa main sa main au niveau de mon coccyx, ce baiser aurait était beau à photographier. Il suffisait de le demander, elles viennent de rentrer, appareil à la main, photo en poche. Je les regarde d'un regard noir dont j'ai le seul secret. Kévin me garde dans ses bras.
« - Que vous êtes mignon !!!
- Merci, répond Kévin d'un air désintéressé.
- Vous êtes ensemble depuis combien de temps ?!! Dit une autre.
- Ca ne regarde que nous, répond Kévin d'un ton froid, puis, que je sache pour n'êtes pas là pour une interview qu'est-ce que vous voulez ? Et comment nous avez-vous trouvez ?
- Les Smadja ne court pas les rue à Chamonix ça a était rapide de te, enfin, vous retrouver. Et puis, on voulait juste te revoir, tu as était tellement gentil hier que l'on voulait te revoir, on pensait qu'on ne te dérangerait pas, mais apparemment... Hrm...
- Justement, alors vous voulez me voir, me poser des questions, des autographes photos ou autre, y'a pas de soucis, mais vous voyez, pas ici, pas dans le chalet familiale pour ça vous attendez de me rencontrer par le plus grand des hasards s'il-vous-plaît. J'apprécie vraiment que vous aimiez ce que je fais vraiment ça me touche, mais, si y'a une chose que je tiens à conserver c'est bien ma vie privée.
- Bon, eh bien, on va vous laissez alors... Peut-être à plus tard.
- Voilà c'est cela. »
Nous les ramenons à la porte, c'est alors que l'une d'elle s'approche de moi et me chuchote quelque chose avant de suivre ses amis. La porte refermée, Kévin se tourne vers moi, m'embrasse, mais je ne réagis plus, mon teint est plus blanc qu'il y a 24h, je ne bouge plus, je suis pétrifié par la peur et même lui n'arrive pas à me sortir de cette stupeur ayant atteint chaque partie de mon corps.
KevAdamsFiction, Posté le vendredi 19 août 2011 18:21
C'est toujours magnifique! Mais malheureusement, je vais devoir me plonger dans la chaleur de mes couvertures, et dans un autre livre... Une autre histoire, moins passionnante, mais si je ne m'arrêtes pas a ce chapitre de ta fiction pour reprendre demain, ma volonté va m'obliger, inlassablement, a continuer la lecture jusqu'au dernier chapitre, et alors demain je n'aurais plus rien a faire...
Aller, je avsi dormir!
A demain!